Stephy Mbielola Djesse

Stephy Mbielola Djesse

DR Congo

EN :
Graduated in Management & It. I worked as a freelancer at JMNTrading, whose management was entrusted to me.
My interest in the associative world, pushed me to co-create a charity called “Step Forward”.
Entrepreneurship, I kind of fell into it when I was little, my mother is enterprising. Maybe a predisposition, but, I had the click, the taste for entrepreneurship from my first year of university.
To embark on the associative world and entrepreneurship, a magnificent adventure, but also full of pitfalls, doubts and questions, I had to be seasoned and equipped. I participated in forums, entrepreneurship competitions, certifying trainings on how to manage an association, on leadership and women’s entrepreneurship, sustainable development etc., from the University Agency of Francophonie, the Ministry of Regional & International Cooperation, UNDP, the Swiss Chamber of Commerce DRC…
I am committed to the fight against illiteracy, and I am making it my hobbyhorse. The number of illiterates is so great that we can speak of a social problem. Solving it will require solutions with a social impact.
Writing and reading touch every aspect of life. Illiteracy hinders all social, economic and cultural development.
People who have difficulty reading, writing and calculating experience a host of constraints in their daily lives:
– Difficulties in using computerized services.
– Ask for help to read even letters, more personal documents.
– As far as health is concerned, illiterate people suffer more from diseases than the rest of the population. They ignore good hygiene practices, protection against certain diseases (AIDS, malaria, cholera, etc.), proper administration of medicines, they read few sections on health in newspapers or magazines, smoke more, Fred less well, participate less in campaigns to prevent diseases and improve health, etc.
Putting your health or that of your children at risk because you cannot read what is written on a bottle of pills, the dosage of a medicine, a milk or a beauty cream and you are too embarrassed to ask.
– In the field of labour, illiteracy blocks people’s entry into the labour market, increases the number of accidents at work and the associated costs, provides low wages, maintains people’s state of poverty.
– Being unable to fill out a job application, a form and feeling humiliated to say so.
– Do not go to vote because you cannot read the names of the candidates on the ballot paper.
– Not being able to help his children to do their homework, to learn their lessons, in their school work.
– Not being able to do everyday things.
Some testimonies of illiterate people:
« lost jobs as waiters because no one was able to read my customer orders. »
« I would have liked to be a mechanic, I went to try to get involved but I was asked to train in mechanics. »
« I have always dreamed of being a cashier, but I can only be content to be a sweeper. »
« When they knew I couldn’t read, they put me out. Yet I had been working there for several months. »
We have initiated free courses, consisting of modules « how to read », « how to write », « how to count »
Hence the initiative of a literacy program, through our training, the objective is to help acquire a first qualification, improve skills or develop new ones, to promote social and professional advancement, to make them responsible, autonomous, contribute to the construction of enterprising personalities.

FR :
Diplomée en Gestion & Informatique. J’ai travaillé en freelance chez JMNTrading, dont la gestion m’a été confiée.
Mon intérêt pour le monde associatif, m’a poussé à co-créer une œuvre caritative dénommée «Pas en Avant».
L’entrepreneuriat, je suis un peu tombée dedans quand j’étais petite, ma mère est entreprenante. Peut-être une prédisposition, mais, j’ai eu le déclic, le goût de l’entrepreneuriat dès ma première année universitaire.
Pour me lancer dans le monde associatif et l’entrepreneuriat, une aventure magnifique,mais aussi semé d’embuches, de doutes et questionnements, je devais être aguerrie et outillée. J’ai participé aux forums, concours d’entrepreneuriat, formations certifiantes sur comment gérer une association, sur le leadership et l’entrepreneuriat féminin, développement durable etc, de l’Agence Universitaire de la Francophonie, le Ministère de la Coopération Régionale & Internationale, PNUD, la Chambre de Commerce Suisse RDC…
Je me suis engagée dans la lutte contre l’analphabétisme, j’en fait mon cheval de bataille. Le nombre d’analphabètes est si grand qu’on peut parler de problème social. Pour le régler, il faudra donc des solutions à impact social.
L’ecriture et la lecture touchent tous les aspects de la vie. L’analphabétisme entrave tout développement social, économique, culturel.
Les personnes ayant de la difficulté à lire, écrire et calculer éprouvent une foule de contraintes dans leur vie quotidienne :
– Difficultés à utiliser les services informatisés.
– Demander de l’aide pour lire même les lettres, les documents plus personnelles.
– En ce qui concerne la santé, les personnes analphabètes, souffrent d’avantage de maladies que le reste de la population. Elles ignorent les bonnes pratiques d’hygiène, de protection contre certaines maladies (sida, malaria, choléra…), de bien administrer les médicaments, elles lisent peu les rubriques sur la santé dans les journaux ou les magazines, fument plus, s’alimentent moins bien, participent moins aux campagnes de prévention des maladies et d’amélioration de la santé etc.
– Mettre sa santé en danger ou celle de ses enfants parce qu’on ne peut pas lire ce qui est écrit sur une bouteille de pilules, le dosage d’un médicament, un lait ou une crème de beauté et qu’on est trop gêné pour demander.
– Dans le domaine du travail, l’analphabétisme bloque l’entrée des personnes dans sur le marché du travail, fait augmenter nombre d’accidents de travail et les coûts associés, procure des salaires peu élevés, maintient l’état de pauvreté des gens.
– Etre incapable de remplir une demande d’emploi, un formulaire et se sentir humilié de le dire.
– Ne pas aller voter parce qu’on arrive pas à lire le nom des candidats sur le bulletin de vote.
– Ne pas pouvoir aider ses enfants à faire leurs devoirs, apprendre leurs leçons, dans leur travail scolaire.
– Ne pas pouvoir faire les choses courantes.
Quelques témoignages des personnes analphabètes:
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